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Les technologies de l’usine du futur poursuivent leurs entrées au département Génie Mécanique et Productique (GMP) de l’IUT Lyon 1

Créée en 2018, la plateforme pédagogique ALICE accueille aujourd’hui un scanner 3D. C’est l’occasion pour le département Génie Mécanique et Productique (GMP) et le pôle santé de notre université de moderniser ses équipements et sa pédagogie en investissant dans un équipement de dernière génération.

La création de la plateforme pédagogie ALICE (Apprentissage de L’Innovation par la Conception et les Essais) par l’équipe de Dimensionnement des Structures (DdS) du département GMP de l’IUT Lyon 1 marqua en 2018 le début d’un programme de modernisation des enseignements en intégrant des technologies nouvelles, propres à l’usine 4.0 (prototypage rapide, corrélation d’images, …).

Aujourd’hui, le département GMP complète sa plateforme en investissant conjointement avec la faculté de médecine dans un scanner 3D. Il s’agit pour l’Université Claude Bernard Lyon 1 de se doter d’un outil robuste capable de numériser rapidement une géométrie donnée. Le bénéfice de cet appareil est double : la production de bancs de travaux pratiques, tels que des simulateurs chirurgicaux et l’utilisation avec les étudiants (Photo N°1) pour aborder notamment la notion de retro-conception.
 
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Photo N°1 : Etudiante scannant un bloc moteur – Crédit : B.PAYET

Benjamin PAYET, responsable du laboratoire pédagogique de DdS illustre l’utilisation d’un tel système par l’implantation d’un support de capteur sur un moteur automobile (Photo N°2).
 
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Photo N°2 : Implantation finale du capteur  – Crédit : B.PAYET

« On comprend aisément que pour concevoir et réaliser une implantation correcte du capteur la géométrie du moteur doit être décrite de manière fidèle. Or, les formes complexes de la zone concernée sont des données difficiles à obtenir. Les moyens rudimentaires de mesures dont nous disposions pour approximer ces surfaces engendrait dans deux cas sur trois une pièce non conforme. S’en suivait alors une phase de re-conception puis la réalisation d’un nouveau prototype et ce, jusqu’à l’obtention d’un support viable. Le scanner 3D amène une robustesse considérable dans ce processus d’élaboration car il restitue de manière fidèle les formes géométriques de l’ensemble de départ, ici le moteur (Photo N°3).

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Photo N°3 : Vue du scan de la zone étudiée pour l’implantation du capteur  – Crédit : B.PAYET

Finalement, en renforçant la chaine numérique par un moyen de mesure polyvalent et intuitif nous arrivons à diminuer le temps et les coûts de réalisation d’un projet en augmentant très nettement la pertinence ainsi que la justesse des résultats. »

Yoann LAFON, Maitre de Conférence (Laboratoire de Biomécanique et Mécanique des Chocs, UMR_T 9406) se « réjouit de voir qu’au travers de cet investissement, le lien entre enseignement supérieur et recherche se renforce toujours plus. Le partage d’un tel outil avec le pôle santé de notre université est l’occasion de rappeler que le génie mécanique et la médecine apprennent beaucoup l’un de l’autre. D’ailleurs, chaque année certains de nos étudiants de BUT GMP s’engagent dans un cursus de biomécanicien ».

Sébastien HENRY, directeur adjoint de l’IUT Lyon 1 précise : « Ce type d’initiative soutenue par notre direction prend un sens tout particulier à l’heure où notre diplôme subit une réforme importante. L’arrivée du BUT en 3 ans amène une réflexion inévitable sur nos méthodes d’enseignement et le contenu de nos formations. Avec cet investissement, notre institut se positionne de manière forte par rapport aux attentes de l’industrie sur l’utilisation des outils de dernières générations ».

Contacts :
Yoann LAFON : yoann.lafon@univ-lyon1.fr
Benjamin PAYET : benjamin.payet@univ-lyon1.fr
Publié le 3 novembre 2022 Mis à jour le 8 novembre 2022